<DIV>Voilà , dans le "poker pratique N° 2 de juin-juillet" j'ai lu un article plutà´t troublant...</DIV><DIV> </DIV><DIV>C'est article concerne la vraie valeur des cotes...</DIV><DIV> </DIV><DIV>Je ne vais pas vous mettre l'article en entier (8 pages) mais juste quelques passages, qui sont pour moi les plus importants...</DIV><DIV> </DIV><DIV>L'article expose d'abord ce que sont les cotes (cotes de la main, cote du pot, cote comparée...)</DIV><DIV>Ensuite voilà  les points troublants...</DIV><DIV> </DIV><DIV><STRONG>" La cote est surtout valable en cashgame, beaucoup moins en tournoi. En cashgame, vous avez en effet typiquement un "marché de bateleur" à  chaque coup, et vos jetons équivalent exactement à  un gain ou à  une perte. Le principe de rentabilité statistique qu'offre la cote joue donc pleinement. En tournoi, vous jouez dans un univers régi par une règle extérieure, qui ne tient pas compte directement du nombre de vos jetons : vous pouvez terminer 12èmè des places primées avec 100 000 comme 200 000 jetons (200 000 c'est mieux). Le cas est encore plus net s'il s'agit d'un tournoi satellite dont les 12 premiers sont qualifiés : 1 jeton ou 1 million, c'est pareil. La cote est donc totalement parasitée par des paramètres stratégiques extérieurs."</STRONG></DIV><DIV><STRONG></STRONG> </DIV><DIV>Bon, ça démarre bien ! Mais la suite est pire !!!</DIV><DIV><STRONG></STRONG> </DIV><DIV><STRONG>" La cote est surtout valable en limit et en pot-limit. Dans ces deux règles, le montant de l'enchère adverse est prévisible, inscrit dans une fourchette réduite (pot-limit) ou très réduite (limit). Vous pouvez donc évaluer avec une relative fiabilité le montant éventuel du pot final, donc du gain espéré, donc de votre cote pour le gagner.</STRONG></DIV><DIV><STRONG>En no-limit, le montant maximal du pot à  venir est théoriquement égal à  sa valeur du moment, plus la somme de tous les stacks de tous les adversaires encore dans le coup. Plus il y a d'adversaires, plus la fourchette a les dents écartées, au point de ne plus pouvoir servir. Même en tête-à -tête, le montant final hypothétique du pot dépend du stack total de votre adversaire : c'est parfois beaucoup..."</STRONG></DIV><DIV> </DIV><DIV>Et on enchaine...</DIV><DIV> </DIV><DIV><STRONG>" Pour toutes ces raisons, en no-limit, et à  plus forte raison en tournoi, vous ne devez voir la cote que comme une indication. C'est à  dire comme une simple mesure, au sens dans lequel un architecte ou un décorateur la comprend. Si vous emménagez dans un appartement, vous allez mesurer le mur du fond du salon : il fait 2.35 mètres.</STRONG></DIV><DIV><STRONG>C'est une indication très précieuse, car vous savez maintenant l'espace dont vous disposez pour faire votre aménagement. Mais vous ne pouvez en aucun cas demander à  cette mesure de vous dire ce que doit être cet aménagement ! Vous pouvez y mettre aussi bien une bibliothèque qu'un divan, ou pourquoi pas un frigo et une télé. Vous n'êtes pas obligé non plus d'exploiter tout l'espace, et vous pouvez même peut-être, si ça ne gêne pas, le déborder un peu. Bref, les possibilités sont multiples, mais vous ne pouviez pas les envisager sans avoir d'abord mesuré le mur - établi la cote."</STRONG></DIV><DIV> </DIV><DIV><STRONG>" La cote est donc un critère de décision décisif, mais elle n'est pas la décision elle-même. C'est un point très important, qui n'es ni spécieux, ni évident. Car trop de joueurs utilisent la cote comme une référence statistique (peut-être une façon de se rassurer) qui fait leur décision : "j'ai une cote du pot de 2 contre 1, 1 chance sur 3 de toucher ma combinaison, je me couche." (ou, avec une cote favorable, "je suis"."</STRONG></DIV><DIV><STRONG>Non, ce genre d'attitude ne peut amener qu'une passivité excessive, ou la pêche trop systématique du fish. Car ce n'est pas la décision, mais la réflexion qui commence ici : "d'accord, la cote actuelle me semble défavorable. Ai-je cependant assez à  gagner ? Et faut-il que je privilégie la sécurité ou le gain en ce moment ? Dans ce cas, le profil de mon adversaire vaut-il par exemple que je relance pour inverser la cote en sa défaveur ?" Etc..."</STRONG></DIV><DIV> </DIV><DIV><STRONG>" Donc jugez d'abord de la situation à  l'oeil. Définissez ensuite le champ des décisions possibles. Alors, et seulement alors, faites une estimation rapide de vérification de la cote, si besoin est. Enfin, prenez votre décision.</STRONG></DIV><DIV><STRONG>Astreignez vous à  cette discipline, vous aurez une vue finalement plus juste du coup, et vous dévelloperez votre instinct de joueur de poker plutà´t que vos qualités de mathématiciens."</STRONG></DIV><DIV> </DIV><DIV>Voilà  ! L'article n'est pas complet, mais j'ai mis ce qu'il me semblait important.</DIV><DIV> </DIV><DIV>Je me sent pleinement concerné par cet article, car j'ai trop tendance à  baser ma réflexion sur les cotes et autres probabilités, sans faire confiance aux tells que je peux repérer, aux schémas d'enchères, au profil de mon adversaire, etc... Pour parfois me rendre compte après coup que je n'aurais pas dû payer un coup ou que je me suis couché à  tort...</DIV><DIV> </DIV><DIV>Je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas...</DIV><DIV> </DIV><DIV>A vos réactions... </DIV><DIV><STRONG></STRONG> </DIV><DIV><STRONG></STRONG> </DIV>

<DIV>Moi sa me semblé évident avant que tu post lol, je me sert rarement de la cote, surtout en cash je prefere relancé que callé avec un tirage la cote ne me sert qu'a savoir si je call aprés si il m'envoie tapis</DIV>

<DIV>A toi peut-être... Mais il me semble que je ne suis pas le seul du SAPC à  bloquer ma décision à  cause des cotes...</DIV>

<DIV>Enfin, j"espère, lol</DIV><DIV> </DIV>

<DIV>J'espère pour lui qu'il joue mieux au poker qu'il n'écrit ou qu'il ne décore... </DIV><DIV>De plus, il mêle à  cela un architecte et un décorateur qui n'en demandaient pas tant. </DIV><DIV>A un moment, j'ai eu peur que tu es découpé l'article dans "maisons et jardins". </DIV><DIV>Le mur du fond du salon 2m35 pour y mettre la télé et le frigo, il met le lit dans la cuisine, le TAPIS est roulé et posé debout dans les wc ! Allez TAPIS !!!</DIV><DIV>Ils sont payés les mecs qui écrivent ces articles ??? </DIV>

<DIV>Eux sont payés et nous on paie pour acheter les bouquins...</DIV><DIV> </DIV><DIV>Franchement, cela me laisse perplexe : il semblerait donc que les cotes soient quasi inutiles dans un tournoi de Hold'em no-limit !!!</DIV><DIV> </DIV><DIV>On entend partout que le respect des cotes est le meilleur moyen pour être gagnant (et donc rentable) à  long terme, mais cela ne semble pas être applicable aux tournois en no-limit ?</DIV><DIV>Est-il donc, dans un tournoi, plus profitable de jeter parfois une main alors que les cotes sont avantageuses ou, à  l'inverse, payer alors que les cotes sont défavorables ?</DIV><DIV> </DIV><DIV>Oui, semble-t-il...</DIV>

je pense pas que se soit se qui est dit , ce qui est expliqué c'est que les décisions doivent etre prise en considérant l'ensemble du tournoi et pas au coup par coup , ce qui ne donne donc pas une exactitude des chiffres qui doivent etre pris en considérant les autres element factuels du tournoi <br><br>pour simplifier : toutes decisions borderline mm EV+ doit etre evité puisque perdre un coup en tournoi diminue plus nos chances de gagner le tournoi que le gain d'un coup amene le gain du tournoi , cela s'appelle la théorie des blocks et au différent calcul d'ICM <br><br>mais lorsque les cotes sont ultra favorables il faut bien entendu en tenir compte <br><br>autre point souligné au debut je croi : il faut tenir compte des cotes implicite et implicite inverse et pas simplement la cote directe puisqu'en no limit on mise ce qu'on veut <br><br><br>

<DIV>puisque tu parles de cotes implicites, voici la partie de l'article qui concerne les cotes implicites...</DIV><DIV>Je l'avais écarté, mais puisqu'on en parle :</DIV><DIV> </DIV><DIV><STRONG>" Les théoriciens recouvrent cette vaste incertitude</STRONG> (cela fait suite au paragraphe qui parle de la fourchette avec les dents écartées...) <STRONG>en no-limit du nom de "cote implicite". C'est beau, mais d'abord inexact lexicalement : l'"implicite" est ce qui peut être déduit naturellement d'un état présent et donné. Or, c'est exactement le contraire, à  moins qu'on ne considère que la somme des stacks adverses soit le pot implicite. Avantageux ! Sans doute est-ce l'illusion dont est victime le "fish" ?</STRONG></DIV><DIV><STRONG>Non, le terme rassure, mais il ne resserre pas les dents de la fourchette. Il doit juste vous dire que, cette fois, contrairement à  notre raisonnement avec les outs, la cote du pot, juste calculée sur son montant au moment o๠vous devez miser, est un élément si sous ou surévalué qu'il faut à  peine le prendre en compte. Ou, plus exactement, il faudrait pour qu'il soit juste, pouvoir le mettre en rapport, selon une formule que personne n'a encore inventée, avec le potentiel de victoire de la combinaison que vous espérez, la main de vos adversaires, leur attitude pschologique, et leur potentiel global de mise. Cela a un nom : cela s'appelle jouer au poker."</STRONG></DIV><DIV><STRONG></STRONG> </DIV><DIV><STRONG> </STRONG></DIV>

il est bizarre cet article , qui l'a ecrit ? on dirait qu'il explique qu'il faut joué a l'instinct c'est louche <br><br>de + la derniere phrase est contradictoire puisque justement par l'expérience on a une idée assez précise de la taille des mises a venir a partir du moment ou on a identifier la main adverse<br><br><br>il dit qu'il ne faut a peine tenir compte de ca , mais le but est justement de tenir compte un peu de tout pour prendre une décision<br>

<DIV>L'article est signé Alain Sutter...</DIV><DIV> </DIV><DIV>Effectivement il est bizarre et contradictoire, dans son ensemble, avec tout ce qu'on peut apprendre de parts et d'autres...</DIV><DIV> </DIV><DIV>A voir dans son intégralité dans le poker expert N° 2 de juin-juillet...</DIV>

cyril écrit:
<DIV> </DIV><DIV>T'y crois toi au proba ?</DIV>

Xam écrit:
<DIV> </DIV><DIV>Moi j'y crois pas</DIV>

il parait que la proba c 50% : soit on gagne soit on perd

cyril écrit:
<DIV> </DIV><DIV>Oh putin, c'est profond sa, j'y avais jamais pensé</DIV>