Bienvenue, Invité

NL Heads-Up: Le jeu pré-flop
(1 visualisation(s)) (1) Invité
  • Page:
  • 1

SUJET: NL Heads-Up: Le jeu pré-flop

NL Heads-Up: Le jeu pré-flop le 22 octobre 2010 à 16:30 #52164

  • nefane
  • Hors ligne
  • Platinum Boarder
  • nefane33
  • Message: 4669
Introduction

Dans cet article:
- Quelles mains jouer depuis le small blind
- À combien relancer depuis le small blind
- Quelles mains jouer depuis le big blind
- Quand préférer un 3-bet, et quand préférer un call

La base de toute stratégie de poker est le jeu préflop. En heads-up, vous êtes assis soit au small blind, soit au big blind, et devez donc toujours vous acquitter d'un blind. Cela modifie fortement la dynamique du jeu, par rapport au shorthanded ou au full ring.

Dans cet article, nous allons vous enseigner la base du jeu préflop en No-Limit Hold'em heads-up. Vous allez apprendre quelles mains jouer, et comment les jouer avant le flop. Par ailleurs, vous y apprendrez à défendre votre big blind et, finalement, comment adapter votre jeu aux différents types de joueurs.

Comment jouer depuis le small blind ?

Préférez les relances aux limps
Si vous êtes assis au small blind, alors vous êtes le premier à parler préflop. De plus, vous avez moins investi d'argent que votre adversaire. C'est pourquoi vous pouvez interpréter chacune de vos relances comme un steal. Vous générez des profits à chaque fois que vous relancez et que votre adversaire se couche.

C'est pourquoi il est intéressant de ne pas seulement relancer les mains fortes pour la value, mais également des mains plus faibles, plutôt que se contenter de compléter le blind. Par ailleurs, il est plus difficile pour votre adversaire de vous mettre sur une main. Vous êtes ainsi plus déceptif.

Quelles mains jouer ?
Une autre raison de relancer de manière très loose depuis le small blind est la position après le flop. Il est désormais standard sur toutes les rooms de poker que le small blind soit par la même occasion le button. Préflop, il doit parler en premier, et après le flop, il a la position et peut donc choisir ses actions en fonction de celles de son adversaire.

Les avis diffèrent quelque peu sur l'éventail d'openraise exact. Mais il semble justifié, aussi bien en théorie qu'en pratique, de relancer environ 70 % de vos mains de départ contre un joueur inconnu.

Un éventail de 70 % pourrait, par exemple, ressembler à cela :
22+, A2s+, K2s+, Q2s+, J2s+, T2s+, 94s+, 84s+, 74s+, 64s+, 53s+, 43s, 32s, A2o+, K2o+, Q4o+, J6o+, T6o+, 97o+, 86o+, 75o+, 65o, 54o

Si vous débutez et ne vous sentez pas encore très à l'aise dans les spots marginaux après le flop, vous pouvez être un peu plus tight. Un éventail de 60 % pour débuter pourrait ressembler à cela :
22+, A2s+, K2s+, Q2s+, J4s+, T6s+, 96s+, 86s+, 75s+, 64s+, 54s, 43s, A2o+, K4o+, Q6o+, J7o+, T7o+, 97o+, 86o+, 75o+, 65o, 54o

Taille des relances depuis le small blind
En heads-up, comme dans les autres variantes, la taille d'openraise qui est devenu standard est la relance à hauteur du pot. Vous relancez donc à 3 BB, afin de donner à votre adversaire une cote de 2:1 (4BB dans le pot, 2BB à suivre).

Il existe des stratégies préflop qui travaillent avec d'autres tailles de relances. Avec un certain nombre d'adaptations, il peut être justifié de ne relancer qu'à 2 ou 2,5 BB. On peut également envisager des relances à 4 BB. Dans certaines situations, la meilleure alternative peut également être de faire un limp.

Mais, dans cet article, nous allons traiter une seule stratégie pour le moment, celle où vous relancez à 3 BB.

Adaptions contre approches extrêmes
En heads-up, il est extrêmement important de toujours adapter votre stratégie à votre adversaire. Aux limites inférieures, vous avez, par chance, bien souvent des joueurs qui ne modifient que peu, ou pas du tout, leur approche.

En règle générale on peut dire :
Si un adversaire se couche très souvent (avant ou après le flop) vous devriez faire plus d'openraise. Ce faisant, vous pouvez également intégrer bon nombre de mauvaises mains dans votre éventail. Si un adversaire se couche très peu, alors mieux vaut être plus tight dans vos openraise, et surtout jouer des mains avec lesquelles vous êtes susceptibles de remporter un abattage.

De plus, vous devriez adapter votre éventail d'openraise selon que votre adversaire défend de manière passive ou agressive. Si il défend activement, en relançant, alors vous devriez faire des openraise avec des mains avec lesquelles vous pourrez suivre un 3-bet. Si votre adversaire défend passivement, en se contentant de suivre, alors vous pouvez également faire un openraise avec des mains faibles, car elles ont une bonne jouabilité.

Quelles mains jouer face à un 3-bet ?
Avec vos très bonnes mains (JJ+, AK), vous devriez faire un 4-bet dans une majorité des cas, et, bien entendu, vous ne devriez plus vous coucher en cas de push.

Avec des mains moyennes (par exemple, de bonnes broadways, des pocket paires moyennes, des connecteurs assortis élevés), vous pouvez généralement suivre un 3-bet de manière profitable. Vous avez la position et donc, un avantage non négligeable sur votre adversaire. Vous pouvez assez bien contrôler la taille du pot et ainsi souvent voir un abattage avec des mains marginales.

Si votre adversaire sur-relance fréquemment, alors vous devez faire des openraise avec un éventail relativement tight. Vous devez alors normalement pouvoir suivre un 3-bet avec la plus grande partie de cet éventail. Votre adversaire a un éventail plutôt faible et doit jouer hors position à partir du flop.

Si votre adversaire fait de tous petits 3-bets, alors vous avez une bonne cote du pot, et pouvez suivre avec bon nombre de mains. Vous ne devriez alors plus coucher que les très mauvaises mains, car toutes les mains ayant un semblant d'equity et de jouabilité peuvent être jouées profitablement.

EXEMPLE 1
Stacks & Stats
Hero ($50)
BB ($50) (20/3.5/101) [VPIP_BB/3BET/Hands]

Preflop: Hero is SB with Hero posts a blind of $0,25.
Hero ?

Votre adversaire a un VPIP de 20 % au big blind, et une valeur de 3-bet de 3,5 %. Cela signifie qu'il ne défend que très peu. Jusqu'à présent, vous avez relancé de manière très loose, et Villain n'a pas eu l'air de vouloir s'y adapter.

En principe, vous pouvez relancer n'importe quelle main face à un tel adversaire, car, rien qu'avec la fold equity préflop, vous générez du profit. Si votre adversaire continue à être si tight au big blind, alors vous pouvez effectivement relancer anytwo depuis le small blind.

Mais la plupart des joueurs finissent tôt ou tard par s'adapter, si vous jouez de manière trop évidente. C'est pourquoi il est préférable de coucher quelques-unes de vos mains faibles. Ainsi, votre adversaire ne se sent pas mis sous pression, et s'adaptera nettement plus lentement à votre approche.

EXEMPLE 2
Stacks & Stats
Hero ($50)
BB ($50) (60/3.5/101) [VPIP_BB/3BET/Hands]

Preflop: Hero is SB with Hero posts a blind of $0,25.
Hero ?

Votre adversaire a un VPIP de 60 % au big blind, mais son 3-bet est de seulement 3,5 %. Cela signifie qu'il ne défend que peu de mains activement, mais en défend beaucoup passivement.

Votre main n'a pas de bonne equity (tout juste 36 % contre l'éventail de l'adversaire), et vous ne pouvez pas partir du principe que vous pourrez faire coucher souvent votre adversaire.

Bien que cette main a une assez bonne jouabilité, elle est difficile à jouer profitablement contre cet adversaire. Avec une paire simple, vous ne saurez pas trop où vous en êtes sur le flop. Et vous ne toucherez un tirage quinte bilatéral que dans 10 % des cas, sur le flop, et une double paire seulement dans 2 %.

C'est pourquoi, face à un tel adversaire, vous devriez coucher cette main directement.

EXEMPLE 3
Stacks & Stats
Hero ($50)
BB ($50) (40/33/101) [VPIP_BB/3BET/Hands]

Preflop: Hero is SB with Hero posts a blind of $0,25.
Hero ?

Votre adversaire a un VPIP de 40 % au big blind, et une valeur de 3-bet de 33 %, rien que ça ! Il se couche donc assez peu face à un openraise, et sur-relance très souvent. Post-flop, il a jusqu'à présent été très agressif, et même en position il ne sera pas facile pour vous de le battre.

Contre cet adversaire, vous devriez faire des openraises tights, et coucher chaque main avec laquelle vous ne comptez suivre un 3-bet. Même si votre adversaire a un éventail faible sur le flop, et même si votre main a une bonne jouabilité, vous devriez vous coucher, tant que vous ne connaissez pas assez bien ce joueur pour réussir à le défier préflop.

Votre stratégie contre cet adversaire est de ne faire d'openraise qu'avec de bonnes mains, et de jouer pour la value.

EXEMPLE 4
Stacks & Stats
Hero ($50)
BB ($50) (40/33/101) [VPIP_BB/3BET/Hands]

Preflop: Hero is SB with Hero posts a blind of $0,25.
Hero raises to $1,50, BB raises to $5, Hero ?

Vous êtes face au même joueur avec AJs et faites un openraise. Votre vis-à-vis sur-relance, comme il le fait dans environ un tiers des cas. Votre main a une bonne equity face à son éventail (environ 61 %) et vous devriez donc opter pour un 4-bet. Vous placez ainsi votre adversaire devant le choix de devoir coucher bon nombre de ses mains ou continuer à jouer avec un éventail faible.

Face à un push, vous ne pouvez bien sûr plus lâcher votre main. Même si votre adversaire se met all-in avec un sixième de ses mains (88+, ATs+, KQs, AKo), vous avez encore 39 % d'equity, et ainsi assez pour un call.

EXEMPLE 5
Stacks & Stats
Hero ($50)
BB ($50) (30/12/101) [VPIP_BB/3BET/Hands]

Preflop: Hero is SB with Hero posts a blind of $0,25.
Hero raises to $1,50, BB raises to $2,50, Hero ?

Votre adversaire a un VPIP de 30 % depuis le big blind, et un 3-bet de 12 %. Il ne se couche donc pas énormément, mais ne sur-relance pas non plus très souvent. Normalement, vous pourriez coucher une main comme T7s sans remords.

Mais, dans cette situation, cet adversaire ne relance que du minimum (1 $). Vous avez donc une excellente cote du pot (4:1). Il ne vous faut donc gagner le pot après le flop que dans un cas sur cinq (sans compter la cote implicite).

Et cela devrait largement être possible avec une main comme T7s. Votre equity n'est pas trop mauvaise et votre jouabilité est acceptable. Une aussi bonne cote est un argument suffisant pour justifier un call en position.

Comment jouer au big blind ?

Au big blind, le problème est que vous devez jouer hors position après le flop. En No-Limit Hold'em en particulier, ceci est un désavantage considérable. Vous pouvez toutefois jouer bon nombre de mains profitablement, surtout si votre adversaire est très loose dans ses openraises.

Même si votre adversaire est très agressif et si il est difficile de jouer hors position face à lui, il y a bon nombre de mains que vous défendez toujours. Voici un éventail avec lequel vous défendez dans quasiment toutes les situations :
22+, A7s+, K9s+, Q9s+, J9s+, T8s+, 97s+, 87s, 76s, 65s, 54s, A9o+, KTo+, QTo+, JTo

Cet éventail est surtout composé de mains très fortes (broadways élevées, pocket paires élevées) et de mains qui ont une très bonne jouabilité (connecteurs assortis, one gappers assortis, petites pocket paires). Selon la situation, vous pouvez soit défendre d'autres mains fortes, ou d'autres mains avec une bonne jouabilité.

3-bet ou flatcall
Les mains avec lesquelles vous devriez sur-relancer, et avec lesquelles mains vous devriez suivre, dépendent de bon nombre de facteurs. Les très bonnes mains peuvent toujours être sur-relancées pour la value. Concrètement, cela concerne au moins TT+, AJs+, KQs, AQo+.

Les mains avec une moins bonne equity, mais une bonne jouabilité (connecteurs, assortis ou non, one gapper assortis, petites pocket paires) vivent de la cote impilcite et de la fold equity. Vous devriez sur-relancer ces mains contre des adversaires qui se couchent souvent face à vos 3-bets, et ne suivent qu'avec leurs bonnes mains.

Si un adversaire suit beaucoup vos 3-bets, alors vous devriez vous contenter de suivre avec ces mains. Généralement, vous pouvez gagner encore beaucoup d'argent après le flop si vous touchez une bonne main.

Les mains avec une assez bonne equity, mais une mauvaise jouabilité (broadways faibles, pocket paires moyennes) doivent être jouées de manière inversée. Une sur-relance avec ces mains est peu justifiée face à des joueurs qui ne suivent que leur bonne main. Vous êtes alors souvent dominé, et isolez, par votre 3-bet, votre main contre un meilleur éventail. Vous abandonnez ainsi le potentiel de votre main,

Si, en revanche, votre adversaire suit beaucoup de mains faibles face à vos 3-bets, alors vous êtes moins souvent dominé avec vos mains assez bonne, et vous désirez construire un pot dans lequel vous pouvez vous mettre all-in avec une paire forte.

Adaptation à la taille des relances adverses
Lorsque votre adversaire fait un openraise très élevé, il est généralement peu profitable de défendre une main. De plus, votre adversaire ne fait pas tant de profit juste parce que vous vous couchez plus. Contre des openraises de 4 BB et plus, vous devriez donc ne jouer que les très bonnes mains, sans avoir plus de reads.

Si votre adversaire se contente de tous petits openraises, alors vous avez une meilleure cote pour un call. De plus, votre adversaire peut faire des steals forts profitables si vous ne vous adaptez pas. C'est pourquoi vous devriez suivre plus de mains contre un openraise de 2 BB.

Avec un 3-bet, vous générez moins de fold equity contre un petit openraise, car votre adversaire a la position avec un bon rapport tapis/pot, et peut donc suivre bon nombre de mains. C'est pourquoi vous devriez sur-relancer moins de mains faibles lorsque votre adversaire fait de petits openraises.

EXEMPLE 6
Stacks & Stats
SB ($50) (82/70/101) [VPIP_SB/FOLD_TO_3BET/Hands]
Hero ($50)

Preflop: Hero is BB with Hero posts a blind of $0,50.
SB raises to $1,50, Hero ?

Votre adversaire a un VPIP au small blind de 82 %, et un fold to 3-bet de 70 %. Il fait donc beaucoup d'openraises, mais ne continue à jouer qu'avec un éventail fort, face à un 3-bet.

Si vous n'avez pas de reads sur votre adversaire, vous permettant de très bien le jouer post-flop après un call, alors un 3-bet est préférable. Vous remporterez souvent le pot préflop, et, si votre adversaire vous suit, vous savez assez bien où vous en êtes post-flop : si vous touchez une main forte, vous serez rarement dominé.

EXEMPLE 7
Stacks & Stats
SB ($50) (82/70/101) [VPIP_SB/FOLD_TO_3BET/Hands]
Hero ($50)

Preflop: Hero is BB with Hero posts a blind of $0,50.
SB raises to $1,50, Hero ?

Dans cet exemple, vous êtes face au même adversaire, mais votre main est fort différente. Face à l'éventail d'openraise de cet adversaire, vous êtes largement en tête, et dominez un certain nombre de ses mains.

Mais, si vous sur-relancez, vous risquez de faire fuir quasiment toutes les mains que vous dominez, et isolez la vôtre contre un meilleur éventail. Même si un 3-bet vous permet de générer une bonne fold equity, vous devriez opter pour un call, car un 3-bet vous ferait abandonner le potentiel de votre main.

EXEMPLE 8
Stacks & Stats
SB ($50) (70/30/101) [VPIP_SB/FOLD_TO_3BET/Hands]
Hero ($50)

Preflop: Hero is BB with Hero posts a blind of $0,50.
SB raises to $1,50, Hero ?

Vous avez à nouveau le connecteur assorti de l'exemple 6. Mais l'adversaire présent ici réagit fort différemment aux 3-bets. Il fait toujours des openraises assez loose (70 %), mais ne se couche que dans 30 % des cas lorsque vous sur-relancez.

Il en résulte qu'il a souvent un éventail très large sur le flop, mais 54s est largement derrière cet éventail. Vous n'avez donc pas vraiment de fold equity, mais ne pouvez non plus relancer votre main pour la value.

Cet adversaire semble assez loose, ce qui vous permet de vous accorder une certaine cote impilcite. Dans un quart des situations, vous aurez au moins un tirage fort ou une main forte (double paire+) sur le flop, et pouvez donc régulièrement jouer profitablement sur le flop.

Un fold serait trop weak ici. Contre cet adversaire, vous devriez opter pour un call.

EXEMPLE 9
Stacks & Stats
SB ($50) (70/30/101) [VPIP_SB/FOLD_TO_3BET/Hands]
Hero ($50)

Preflop: Hero is BB with Hero posts a blind of $0,50.
SB raises to $1,50, Hero ?

Cette fois-ci, vous avez des broadways assorties face à un joueur loose, qui se couche rarement face à un 3-bet. Contrairement à l'exemple 7, vous vous isolez rarement contre un meilleur éventail, avec votre 3-bet.

Contre un éventail d'environs 49 % (moyenne que vous tirez des stats dont vous disposez), vous avez une equity de 56 %. Vous pouvez donc sur-relancer pour la value. De plus, l'éventail avec lequel Villain suit contient beaucoup de Kx et Jx faibles. Cela signifie que vous ne devez pas trop craindre d'être dominé.

En résumé

Au small blind, il est rentable de relancer de manière assez loose, tandis que vous devriez défendre de manière plus tight au big blind. Vous ne devriez pas oublier de toujours vous adapter à vos adversaires, et de réagir à toutes les particularités de son jeu.

La question de savoir si vous devriez opter pour un 3-bet ou plutôt un flatcall dépend fortement de votre adversaire. Si, au début, vous pouvez vous contenter de consignes grossières, à terme, il vous faudra apprendre à bien évaluer votre adversaire et à exploiter ses faiblesses. Le heads-up est un jeu où l'adaptation à l'adversaire joue un rôle prépondérant.

En plus de la règle de base qui consiste à relancer de manière loose face aux joueurs tights, et tight face aux joueurs looses, votre éventail de main se déplace vers les mains à value face aux joueurs looses, tandis que, face aux joueurs tights, vous désirez jouer plus de mains faibles avec une bonne jouabilité, car vous générez une bonne fold equity.

D'autres facteurs qui influencent votre jeu sont l'agressivité, la taille des relances de votre adversaire ainsi que les tendances post-flop.
Contre les joueurs agressifs, vous devez devenir plus tight, afin de ne pas vous retrouver trop souvent dans des situations marginales, tandis que contre des joueurs passifs, vous pouvez jouer beaucoup de mains limites, car vous avez un bon contrôle du pot.

La taille des relances adverses influence votre jeu en ceci que, d'une part, votre cote du pot change, vous permettant de jouer plus ou moins de mains marginales. D'autre part, le rapport entre la taille du pot et la taille du tapis change aussi. En position, un gros tapis peut être un bien plus gros avantage que hors position.
Et c'est qui qui rigole maintenant?
  • Page:
  • 1
Moderateurs: mauba, willi, Garrath
Temps de génération de la page: 0.20 secondes